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Débats philo à l’IRTS (Institut Régional du Travail Social) Poitou-Charentes Le 1 février 2008

Publié le vendredi 1er février 2008.


Dominique, Jean-François Chazerans et Philippe Ringuet

Animation des débats par 3 intervenants de l’association Philo par tous

Vendredi 12 févier les élèves de première année d’un groupe de travailleurs sociaux ont assisté à un débat philosophique à l’IRTS de Poitou-Charentes

Il a été constitué 2 groupes de personnes qui ont été réparties dans 2 salles, chaque salle ayant un animateur ou 2.

2 débats de 1h15 ont été effectués avec changement des sujets non déterminés à l’avance et changement des animateurs. Cela était leur 2ème débat philosophique, quelques absents...

Voici quelques questions philosophiques et sujets de débat posés par les personnes participantes et soumis au vote.

Débat 1a :

- 1) Quand aborder la notion de mort avec un enfant ? [9/15]/[7/15]
- 2) Est ce que c’était mieux avant ? [9/15]/[9/15] sujet débattu
- 3) Est ce que ce sera pire après ? [6/15]
- 4) Pourquoi vivre ? [3/15]
- 5) Le plus est-il l’extension du moins ? [3/15]

Débat 2a :

- 1) Les femmes sont elle plus douées pour le social ? [4/15]
- 2) Les féministes peuvent elles être sexy ? [9/16]/[5/16]
- 3) Doit on faire du social 24h/24 ? [4/16]
- 4) L’altérité [1/16]
- 5) Qu’est ce que l’autre ? [8/16]
- 6) Y-a-t-il plusieurs moi en moi ? [9/16]/[10/16] sujet débattu
- 7) Est-on assistante sociale par hasard ? [6/16]

Quelques extraits du débat 1a :

C’était mieux avant semble être une phrase que l’on entendrait le plus souvent dite par les personnes d’un certain âge.

Les médias sembleraient plus évoquer un monde plus pessimiste, ce qui ferait que l’on pense que c’était mieux avant.

Ontologie ou métaphysique ? Temporalité ou non temporalité... Qui décide ce qui est le mieux ?

Le mieux serait une sensation subjective et donc différente selon chaque personne.

N’y aurait-il pas une appropriation de ce "c’était mieux avant" par ceux qu’on dit nos ancêtres ? L’on s’approprierait alors un c’était mieux avant que l’on n’a pas connu.

Mémoire sélective sur certains faits, est-on toujours objectif ?

Capacité à s’adapter, l’être humain à t-il une vision sur le long terme.

Dire c’était mieux avant n’est-ce pas se replier sur le passé et refuser la « progression » ?

C’était mieux avant est souvent dit par nos parents, car c’était simple de trouver un travail, que l’on pouvait avoir une projection sur notre avenir, aujourd’hui tout est incertain, mais pouvoir changer de travail n’est il pas une progression pour éviter l’enferment et la monotonie ?

On ne peut retrouver les mêmes choses qu’avant car les choses sont en constant mouvement. Les données changent doit on rester passéiste ? Solution de facilité ?

Le mieux est une notion de plaisir, mais le plaisir continuel serait il toujours un plaisir si il ne changeait pas ?

Pour l’ancien arrivé en fin de vie, il ne peut dire que c’était mieux avant car il pouvait faire plus de choses, ses forces baissant, d’un autre côté son âge peut lui permettre de faire des choses différentes, privilège de l’âge on pardonne plus aux enfants et aux seniors.

Quelques extraits du débat 2a :

... (à venir)

Débat 1b :

- La folie est-elle une excuse ? [1/8]
- Le suicide. [0/8]
- La liberté est-ce de tout faire ? [3/8]
- Les travailleurs sociaux servent-ils à contrôler les pauvres ? [2/8]
- Jusqu’où les parents sont-ils responsables de leurs enfants , [6/8]
- Est-on assistante sociale par hasard ? [7/8] sujet débattu


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